20 01, 2022

CONTAGIOSITÉ DU SPERME ET CONSÉQUENCES SUR LA FERTILITÉ AU DÉCOURS D’UNE INFECTION PAR LE COVID-19

By |2022-01-24T14:21:58+00:0020 janvier, 2022|Categories: Non classé|Tags: , |0 Comments

La revue médicale Fertility and Sterility rapporte une très récente étude d’une équipe de chercheurs belges concernant les possibles effets d’une infection par le COVID-19 sur la contagiosité du sperme au décours d’une infection par le COVID-19 et ses éventuelles conséquences sur la fertilité.

Ce travail a porté sur un total de cent vingt hommes rétablis d’une infection avérée au COVID-19.

L’étude montre que le sperme n’est pas infecté par le SARS-CoV-2 une semaine ou plus après l’infection par COVID-19 (moyenne, 53 jours). Cependant, les couples ayant un désir de grossesse doivent être avertis que la qualité du sperme après une infection au COVID-19 peut être légèrement dégradée. Le temps de récupération estimé est de 3 mois, mais d’autres études de suivi seront nécessaires pour confirmer ce chiffre et déterminer ainsi si des atteintes plus pérennes pourraient être observées dans quelques rares cas.

Lire l’article

6 02, 2021

LE COUPLE ET L’ENFANT VIRTUEL DANS LE CADRE DE LA PMA : QUAND ANXIÉTÉ, CULPABILITÉ, REPROCHES, DÉCEPTIONS, PRESSIONS SOCIALES ET FAMILIALES VIENNENT SE NICHER AU COEUR DU LIEN.

By |2021-02-06T09:29:56+00:006 février, 2021|Categories: Non classé|Tags: , , |0 Comments

Nathalie Zerbib-Marciano

Il nous a semblé intéressant de rapporter la réflexion de Nathalie Zerbib-Marciano, Psychanalyste – Cyberpsychologue, sur la difficile situation à laquelle des couples abordant un parcours de PMA pourront parfois être confrontés.

La rencontre amoureuse permet à tout individu de réaliser ses désirs, irréalisables sans l’autre, et réciproquement.

Cependant, qu’en est-il lorsque cette promesse de complétude est ébranlée ? Au bout de quelques années de tentatives où le couple n’aura eu de cesse d’entendre qu’il ne faut pas s’inquiéter, qu’il faut laisser le temps au temps, qu’il faut arrêter d’y penser….?

Le temps du doute, des questionnements et de la recherche d’un coupable émerge. A l’ère du « tout, tout de suite » du « clic », la temporalité doit être restituée pour diminuer l’impatience et la souffrance y afférente, ainsi que pour éviter que le désir d’enfant ne se transforme en obsession.

En d’autres termes la relation change à compter des premières recherches d’infertilité (prises de sang, radiographie des trompes et de l’utérus, spermogramme…)

Puis, l’annonce du diagnostic de stérilité est vécu dans un premier temps comme un drame insurmontable…

C’est semble t-il à ce moment précis qu’il serait primordiale que le couple soit épaulé dans un suivi thérapeutique.

Il faut en effet s’interroger, en amont, sur l’éventualité paradoxale d’une souffrance psychique et d’un stress émanants de la décision même de donner la vie.

Et ainsi, éviter que le stress engendré par la mise en place d’un protocole de PMA ne puisse masquer des angoisses et/ou verrous préexistants.

Diverses réactions émergent en séance: « pourquoi cela nous arrive à nous ? » ou inversement « ça ne m’étonne pas, je m’y attendais depuis toujours ».

La parole va permettre en séance d’explorer le désir d’enfant commun mais aussi ,dans le respect de l’altérité de chacun, les conflits oedipiens inconscients qui y sont liés.

Le couple sera capable de prendre du recul sur la situation et de baisser les tentions souvent dues au non-dits et silences.

Il est impératif que le couple aborde ces traitements de l’espoir proposés par les gynécologues spécialistes de l’infertilité dans un climat apaisé.

En effet, dès les prémices d’un protocole de PMA, l’enfant virtuel des parents existe mais il est sans doute plus fragile et menacé que le bébé virtuel imaginaire de la grossesse, puisque soumis à l’aléa de la réussite du protocole.

23 10, 2019

AUJOURD’HUI, C’EST DÉJÀ DEMAIN : LA TECHNIQUE DU TIMELAPSE CHANGE LA DONNE EN FÉCONDATION IN VITRO !

By |2019-10-24T15:43:55+00:0023 octobre, 2019|Categories: TECHNIQUES EN PMA|Tags: , , , , |Commentaires fermés sur AUJOURD’HUI, C’EST DÉJÀ DEMAIN : LA TECHNIQUE DU TIMELAPSE CHANGE LA DONNE EN FÉCONDATION IN VITRO !

Placés en incubateur sitôt la fécondation effectuée, les embryons obtenus par FIV sont surveillés pour en contrôler le développement. À cette fin, ils étaient, jusqu’à peu, extraits une fois par jour de l’incubateur pour être étudiés sous microscope. L’incubateur Timelapse représente une inestimable avancée pour l’évaluation cinétique de la croissance embryonnaire. Cette technique a pour objectif d’améliorer très sensiblement le taux de réussite d’une FIV en évitant de replacer des embryons inaptes à un développement in utero.

En pratique, l’incubateur Timelapse permet une fine observation du développement embryonnaire, au sein même de l’incubateur et en environnement stable, sans qu’il soit nécessaire d’extraire les embryons pour les observer. Ce monitoring cellulaire est fondé sur la prise automatique de clichés des embryons en développement, à raison d’un toutes les 5 minutes. Les divisions cellulaires sont donc parfaitement surveillées et leur cinétique mesurée en quasi temps-réel, un paramètre essentiel lors du choix des embryons à replacer.

Bien que performante, cette technique ne peut se comparer au Screening Génétique Préimplantatoire (ou PGS pour « Preimplantation Genetic Screening« ), seule méthode capable de faire la preuve d’éventuelles anomalies chromosomiques embryonnaires et, hélas, toujours interdite à ce jour en France.

Ci dessus, deux vidéos que nous devons au laboratoire FIV UNILABS de la Clinique de la Muette. La première montre cinétiquement le développement d’un embryon en culture prolongé jusqu’au stade blastocyste (jour 5). La seconde est celle du timelapse d’un embryon fragmenté bloqué au jour 3.

28 09, 2019

L’ASSEMBLÉE AUTORISE L’AUTOCONSERVATION DES OVOCYTES

By |2019-09-29T11:53:10+00:0028 septembre, 2019|Categories: BIOÉTHIQUE, TECHNIQUES EN PMA|Tags: , , |Commentaires fermés sur L’ASSEMBLÉE AUTORISE L’AUTOCONSERVATION DES OVOCYTES

Les députés ont adopté hier soir, par 35 voix pour et 5 voix contre, l’article du projet de loi bioéthique permettant l’autoconservation de gamètes pour des grossesses futures. Des limites d’âges devraient être ultérieurement fixées par décret.

L’Assemblée est, en revanche, revenue sur un amendement voté en commission contre l’avis du gouvernement, qui autorisait des établissements privés à but lucratif à réaliser prélèvement et conservation des gamètes. Seuls des établissements publics ou privés, mais à but non lucratif, pourront le faire. Une décision dont la cohérence est difficile à percevoir tant il est évident qu’elle ira contre l’intérêt des patientes : on peut d’ors et déjà prévoir un allongement des files d’attente dans des centres publics sous-dimensionnés pour faire face à la demande, obligeant les patientes à prendre, comme c’est le cas aujourd’hui, le chemin de l’exil vers des cieux plus cléments…Un parcours où ne seront éligibles que celles disposant de très substantiels moyens financiers : en matière d’égalité des chances, on a déjà connu mieux ! Comme s’il ne suffisait pas, à force de défiance envers les praticiens de statut libéral, d’avoir littéralement vidé certains territoires de ce pays d’une grande partie de ses professionnels de santé ! Et cela, au nom d’un dogmatisme inavoué mais bien ancré dans certains esprits, qui voudrait que l’exercice vertueux de la médecine soit l’apanage exclusif du secteur public ! Faisons confiance à la sagesse de nos sénateurs pour ramener tout le monde à la raison et rétablir une équité de traitement entre centres privés et centres publics.

27 09, 2019

UNE PÉTITION APPELLE À LA LÉGALISATION EN FRANCE DE LA TECHNIQUE DE « CRIBLAGE GÉNÉTIQUE PRÉIMPLANTATOIRE » (PGS).

By |2019-09-27T20:17:13+00:0027 septembre, 2019|Categories: BIOÉTHIQUE, TECHNIQUES EN PMA|Tags: , , , , , |Commentaires fermés sur UNE PÉTITION APPELLE À LA LÉGALISATION EN FRANCE DE LA TECHNIQUE DE « CRIBLAGE GÉNÉTIQUE PRÉIMPLANTATOIRE » (PGS).

Autorisée et pratiquée dans tous les pays développés, la technique de criblage génétique préimplantatoire ou PGS (Prenatal Genetic Screening) est, à ce jour, interdite en France. À l’heure où est discutée à l’Assemblée nationale la loi de bioéthique, une pétition appelle à sa légalisation, en mettant en avant tous les bénéfices que peuvent en attendre les couples investis dans un projet de PMA. La mise en oeuvre de cette technique augmente les chances de réussite d’une tentative de FIV, et contribue à réduire le risque de devoir recourir à une interruption volontaire de grossesse en cas d’anomalie grave sur le foetus détectée après les 10 semaines de gestation.

Cette pétition peut être consultée ici

11 09, 2019

RÉFLEXION AUTOUR DU DIAGNOSTIC PRÉIMPLANTATOIRE : UNE PATIENTE INTERROGE LES DÉCIDEURS.

By |2019-09-11T15:36:31+00:0011 septembre, 2019|Categories: BIOÉTHIQUE, TECHNIQUES EN PMA|Tags: , , , , , |Commentaires fermés sur RÉFLEXION AUTOUR DU DIAGNOSTIC PRÉIMPLANTATOIRE : UNE PATIENTE INTERROGE LES DÉCIDEURS.

Nous avons souhaité mettre en ligne ce texte dont l’auteur est une patiente ayant suivi un parcours de FIV. Il est destiné aux députés et sénateurs sur le point de discuter de la révision de la loi de bioéthique, auxquels l’auteur s’adresse via un courrier au magazine ELLE. Fruit de son expérience, son plaidoyer en faveur du Diagnostic préimplantatoire (DPI) nous apparait d’autant plus précieux qu’il procède très concrètement du douloureux vécu d’un couple et non de pré-supposés déconnectés des réalités du terrain. Ce témoignage éclairera la réflexion de tous les décideurs impliqués dans l’élaboration du nouveau projet de loi de bioéthique, et contribuera à mobiliser les couples concernés.

Je m’adresse à vous à propos d’un sujet important et actuel qui concerne de nombreuses femmes qui suivent un parcours de fertilité compliqué, et lectrice de Elle depuis longtemps, je sais que c’est le magazine féminin qui traite le plus souvent, et avec pertinence et précision, du sujet de la PMA. J’espère donc que vous accepterez de traiter de ce sujet.

Le gouvernement français vient de refuser la légalisation d’une technique qui améliorerait considérablement les chances de succès d’une FIV (et diminuerait d’autant les risques de fausse-couches ou d’avortements post-1er timestre) : le diagnostic des embryons avant transfert dans l’utérus maternel (aussi dénommé technique de criblage génétique préimplantatoire).

Cette technique permettrait le dépistage avant le transfert d’anomalies génétiques qui rendraient ces embryons non viables. Cette technique est largement utilisée dans de nombreux pays développés, mais en France elle reste interdite.  (suite…)

10 09, 2019

VERS UN DÉDOMMAGEMENT DU DON D’OVOCYTES ?

By |2019-09-10T15:53:01+00:0010 septembre, 2019|Categories: BIOÉTHIQUE|Tags: , , , , , , |Commentaires fermés sur VERS UN DÉDOMMAGEMENT DU DON D’OVOCYTES ?

Tel est en effet le souhait émis par nombre de professionnels français de la PMA. Les auditions en cours à la commission de l’Assemblée nationale avant la prochaine révision de la loi de bioéthique ont été, pour eux, l’occasion de rappeler une de leurs requêtes récurrentes concernant le dédommagement du don de gamètes. À ceux qui ne manqueront pas de pointer un risque de dérive marchande de la procréation médicalement assistée, il convient de rappeler tout ce qu’un don d’ovocytes signifie pour les donneuses : à savoir une stimulation ovarienne, des prises de sang répétées, des échographies et enfin la ponction elle même. Tout cela est loin d’être anodin et ne peut pas être qualifié de prestation tarifée. Il serait bien plus juste de parler d’une compensation, à hauteur des contraintes inhérentes à cet acte. Les praticiens de PMA rappellent que la France est à ce jour un des rares pays à ériger en principe intangible la gratuité totale des dons de gamètes. Ceci, au nom de principes éthiques parfaitement recevables, mais ayant pour effet induit une pénurie de gamètes (notamment des ovocytes en raison d’une procédure particulièrement contraignante pour les donneuses) qui amène nombre de couples, in fine, à s’adresser à des centres étrangers. Une très regrettable confusion s’est hélas installée dans les esprit, associant don d’organe, dont la gratuité doit impérativement être conservée, et don d’ovocytes qui doit donner lieu à compensation eu égard aux contraintes qu’il impose à la donneuse. Ce distingo a été intégré de longue date à l’étranger dans les pays où le don d’ovocyte donne lieu à une compensation financière.

Deux articles récents peuvent être consultés à ce sujet :

 

 

1 09, 2019

QUID DU DIAGNOSTIC GÉNÉTIQUE PRÉ-IMPLANTATOIRE DANS LE PROJET DE LOI DE BIOÉTHIQUE ?

By |2019-09-27T20:21:49+00:001 septembre, 2019|Categories: BIOÉTHIQUE|Tags: , , , , |Commentaires fermés sur QUID DU DIAGNOSTIC GÉNÉTIQUE PRÉ-IMPLANTATOIRE DANS LE PROJET DE LOI DE BIOÉTHIQUE ?

L’analyse génétique de son ADN a mauvaise presse sous nos latitudes. Eline Chivot (analyste en politique publique pour le think tank Center for Data Innovation) plaide, dans un article du site Web Contrepoints du 24 Juillet 2019, pour un assouplissement de la loi de bioéthique et pour que soit levée «l’interdiction faite aux Français d’accéder à une information précieuse sur leur propre héritage génétique, potentiellement essentielle à leur santé et économiquement bénéfique». «La France est l’un des rares pays européens où les progrès fulgurants du séquençage génomique ne semblent pas appréciés à leur juste valeur», rappelle-t-elle (https://www.contrepoints.org/2019/07/24/349722-tests-genetiques-pourquoi-la-france-doit-assouplir-sa-loi-bioethique). Mais, comme bien souvent dans notre pays, la pratique précède et dicte la loi, et on estime ainsi que 100 000 Français se sont déjà adressés à des entreprises étrangères (principalement américaines) pour réaliser une analyse génétique de leur ADN destinée à identifier certaines prédispositions à certaines pathologies, éventuellement susceptibles être transmises à leur descendance. «Malgré le risque de s’exposer à de lourdes sanctions (à partir de 3750 euros et jusqu’à 15 000 euros d’amende et un an d’emprisonnement), ce sont environ 100 000 Français qui commandent chaque année ces produits auprès d’entreprises génétiques, notamment AncestryDNA, 23andMe, MyHeritage, FamilyTreeDNA, ou IGenea».

S’agissant du cas des embryons conçus dans le cadre des FIV, un article mis en ligne sur le site web du Journal International de Médecine ( jim.fr ) s’inquiète du fait que le prochain texte de loi de bioéthique, dont le Parlement entamera la discussion d’ici quelques semaines, fasse l’impasse sur les tests génétiques pré-implantatoires. Terme tabou et mécaniquement associé à eugénisme, l’analyse génétique pré-implantatoire des embryons dans le cadre de CERTAINES fécondations in vitro, mérite, à tout le moins d’être discuté. Son objectif est en effet de rechercher des anomalies génomiques susceptibles être à l’origine d’échecs répétés de PMA et d’éviter des grossesses multiples par un recours trop fréquent à l’implantation de plusieurs embryons. L’enjeu, rappelle Pierre Jouannet dans le magazine de l’INSERM, est d’améliorer les techniques d’AMP – moins de cycles de traitements et de risque de grossesse multiple – et donc la santé des femmes et des enfants tout en diminuant le coût de l’AMP (Pierre Jouannet, Bernard Baertschi et Jean-Francois Guérin. Paris : INSERM et les éditions LeMuscadier, mai 2019).

Faisant écho à la volonté de nombre de praticiens de PMA français, René Frydman, dans un entretien au Journal du Dimanche https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Rene-Frydman-Pourquoi-il-faut-changer-la-loi-sur-la-PMA-839806 plaide pour un assouplissement des conditions d’un recours à l’analyse génétique de l’embryon, aujourd’hui trop encadré et réservé aux couples qui risquent de transmettre à leur enfant une maladie génétique d’une particulière gravité, identifiée au moment où la démarche est initiée.

Comme le relève très justement l’article du JIM, «on peut observer que dans une société où la transparence est érigée en objectif constant (ne serait-ce que vis-à-vis des parents génétiques des enfants nés grâce à un don de sperme !), où l’on promeut l’indépendance des patients et la décision éclairée, le refus ne serait-ce que de réfléchir à l’encadrement de ces tests est singulier».

19 08, 2019

LA LOI DE BIOÉTHIQUE RISQUE-T-ELLE D’AGGRAVER LA PÉNURIE DE GAMÈTES ?

By |2019-09-01T14:55:12+00:0019 août, 2019|Categories: Non classé|Tags: , , |Commentaires fermés sur LA LOI DE BIOÉTHIQUE RISQUE-T-ELLE D’AGGRAVER LA PÉNURIE DE GAMÈTES ?

Tel est le sujet d’un article mis en ligne ce jour sur le site Web de la chaine TV France Info. L’auteur s’interroge sur un effet collatéral possible de cette loi qui, si cela est confirmé, prévoirait la destruction de tout le stock de spermatozoïdes et d’ovocytes « ancien régime ». Cette destruction interviendrait à l’issue d’une période transitoire d’un an, avant la mise en application de la nouvelle loi donnant la possibilité, pour les enfants nés d’une PMA, d’accéder aux informations et à l’identité de leur donneur à partir de leurs 18 ans. Une pénurie de gamètes pourrait s’en suivre, alors que l’autosuffisance est déjà loin d’être atteinte aujourd’hui

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Consulter l’article sur le site de France Info

9 08, 2019

L’AVIS DU COLLECTIF BAMP SUR LA LOI DE BIOÉTHIQUE

By |2019-09-01T14:55:25+00:009 août, 2019|Categories: Non classé|Tags: , , |Commentaires fermés sur L’AVIS DU COLLECTIF BAMP SUR LA LOI DE BIOÉTHIQUE

Le collectif BAMP (Association de patients de l’AMP et de personnes infertiles) met en ligne ce jour sur son site Web (https://bamp.fr/) un commentaire critique de l’avant-projet de loi de bioéthique en y ajoutant quelques propositions. Ce point de vue de patients très concernés par le sujet nous semble avoir tout à fait sa place ici, quand bien même nous soyons en désaccord sur certains des points qui y sont développés.

Nous, patients de l’Assistance Médicale à la Procréation et parents d’enfants nés via des dons de gamètes, saluons les avancées importantes du projet de loi de bioéthique : levée de l’anonymat pour les adultes nés via un don qui le souhaitent, accès à l’AMP pour toutes les femmes, autorisation de l’autoconservation. Nous nous réjouissons que les droits actuels des couples ayant recours au don de gamètes ne soient pas remis en question.

Nous sommes et restons vigilantes pour que les grands slogans annoncés avec force, soient cohérents avec le contenu effectif de cette loi. Nous ne souhaitons pas revivre les incohérences et les blocages hérités de la précédente révision. Car certains aspects de la loi ont été pensés non pas POUR les personnes directement concernées, mais pour éviter de froisser les opposants à certains de nos droits. Ce qui de notre point de vue, semble se reproduire aujourd’hui. (suite…)

DERNIÈRES VIDÉOS MISES EN LIGNE

Le monitoring de la croissance embryonnaire par la technique du Time-Lapse

Autoconservation des ovocytes : Non au traitement discriminatoire des centres privés

Qu’est-ce que l’hyperstimulation ovarienne ?

Le choix de l’embryon lors d’une FIV

Préparation à la ponction des ovocytes : un timing à respecter

Qu’est-ce que le « Freeze All » ?

ACTUALITÉS FERTILIA/FR : MOTS CLÉS